Deux ou plus des symptômes suivants sont présents pendant une partie significative du temps sur une période d’un mois (ou moins quand elles répondent favorablement au traitement). Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :
Idées délirantes
Hallucinations
Discours désorganisé (c.-à-d. coq-à-l’âne fréquents ou incohérence)
Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
Symptômes négatifs (c.-à-d. réduction de l’expression émotionnelle, aboulie)
Pendant une partie significative du temps depuis la survenue du trouble, un ou plusieurs domaines majeurs du fonctionnement tels que le travail, les relations interpersonnelles, ou l’hygiène personnelle sont nettement inférieurs au niveau atteint avant la survenue de la perturbation (ou, en cas de survenue dans l’enfance ou dans l’adolescence, incapacité à atteindre le niveau de réalisation interpersonnelle, scolaire, ou dans d’autres activités auxquelles on aurait pu s’attendre).
Des signes continus du trouble persistent pendant au moins 6 mois. Cette période de 6 mois doit comprendre au moins 1 mois de symptômes (ou moins quand ils répondent favorablement au traitement) qui répondent au critère A (c.-à-d. symptômes de la phase active), et peut comprendre des périodes de symptômes prodromiques ou résiduels. Pendant ces périodes prodromiques et résiduelles, les signes de la perturbation peuvent se manifester uniquement par des symptômes négatifs ou par deux ou plus des symptômes figurants dans le critère A présents sous une forme atténuée (p.ex., croyances bizarres, perceptions inhabituelles).
Un trouble schizo-affectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés soit 1) parce qu’aucun épisode dépressif majeur ou maniaque n’a été présent simultanément aux symptômes de la phase active, soit 2) parce que si des épisodes thymiques ont été présents pendant les symptômes de la phase active, ils ne l’ont été que pour une faible proportion de la durée des périodes actives et résiduelles.
La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance (c.-à-d. une drogue donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une affection médicale.
En cas d’antécédents d’un trouble du spectre autistique ou d’un trouble de la communication débutant dans l’enfance, le diagnostic additionnel de schizophrénie n’est fait que si les idées délirantes ou les hallucinations sont prononcées et sont présentes avec les autres symptôme requis pour le diagnostic pendant au moins 1 mois (ou moins quand elles répondent favorablement au traitement).